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christelrouzaud

Ose,

Tes ailes sont immenses. Ne te laisse pas enfermer dans les ornières de tes lignées. Tes parents et ancêtres ont fait au mieux. Ils se sont débattus dans la survie. Ils n’ont pas pu se déployer.

Ils sont un peu jaloux de te voir grandir, de te voir t’envoler. Ils ont peur que tu les dépasses. Ils ont peur que tu quittes le nid. Ils souhaitent que tu restes des leurs, coûte que coûte, au prix même de couper tes ailes, de te broyer. Ils ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas, de cette puissance divine en toi.


Ose,

Cela a mis du temps pour enfin rassembler tes plumes. Il a fallu te nourrir de mets délicats. Il a fallu les assimiler. Il a fallu grandir. Il a fallu quitter les tiens, porter un regard généreux et aimant sur eux pour enfin pouvoir t’éloigner en les portant tous dans ton cœur. Il a fallu s’apprivoiser pour que chacun se sente reconnu, qu’il n’y ait plus d’envies, ni de peurs. Il a fallu beaucoup de patience et encore plus d’amour pour que, chacun à sa place, tu te sentes enfin accompagnée sur ton chemin.


Ose,

Tous ces êtres ont œuvré au mieux. Ils sont prêts à te voir décoller, à décoller avec toi ; parce qu’ils sont avec toi. Celle que tu es aujourd’hui est constituée de ceux qu’ils ont été. Si tu te déploies, ils se déploient avec toi. Vas- y, leur survie a permis ta vie. Vas- y ! C’est un geste de gratitude envers eux que de t’ouvrir à la vie.



Ose,

Va vers toi ! laisse-toi t’épanouir. Laisse-toi murir encore. Mais ne tarde pas. Ne te laisse pas détourner de ton chemin. Centre ton énergie pour laisser émerger celle que tu as à être. Ta puissance n’attend que toi pour s’exprimer.


Ose,

Le monde est impatient de te rencontrer. Il sait que tu es là pour lui. Il a besoin de toi, de tes talents d’artiste ; parce que tu es l’artiste de ta vie, toi le funambule qui a tant de fois perdu l’équilibre, qui s’est tant de fois relevée. Ton œuvre est unique. Tu es unique et tu es attendue pour répondre à l’appel du vivant avec ce pour quoi tu excelles.


Ose,

Pour toi, pour le monde, pour toutes celles qui ont été dans l‘obligation de se cacher pour exister, pour toutes celles qui n’ont pu exercer leurs talents qu’à l’abri des regards, pour toutes celles qui ont été sacrifiées sur les buchers, pour toutes celles qui ont dû épouser la solitude pour Être.


Ose,

Choisis-toi. Tu es la seule à vivre ta vie. Rien n’est plus important que ça. Tu seras accompagnée, ou pas. Tu seras aimée, ou pas sur cette planète qui se cherche.


Ose,

Fais de ton mieux. Suis ta route vers la finalité qui attend d’être rejointe, vers celle que tu as à être.


Ose,

Montre-toi au monde, sors de ta forêt, laisse ta maison s’enluminer, laisse les regards se poser dessus. Laisse-toi voir, et aime. Aime sans conditions ceux qui voient ton amour et les autres ; ceux qui se laissent aimer et ceux qui semblent hermétiques. Aime à proximité quand c’est possible et à distance si cela vient à être douloureux. Tu es humaine et l’amour humain peut- être si souffrant. Alors, n’oublie pas de t’aimer avant tout, de faire de toi une priorité. C’est ainsi que tu garderas ton amour pour l’autre intact.

Ose, va vers toi, choisis-toi et aime. La vie t’attend et est avec toi sur ce chemin.


Un accompagnement thérapeutique avec la maïeusthésie, psychologie de la pertinence, peux être une aide précieuse pour cela.

Rendez- vous sur la page « contact » de mon site si cela t’appelle.


Christel Rouzaud


Cette citation de Denis Marquet m’inspire…


Je suis évidemment orientée par la posture de psychopraticienne en maïeusthésie qui est la mienne…


Cette phrase est à contre-courant dans ce monde qui prône le bien- être au détriment de l’être ;


A l’heure de la société de loisirs où tout est fait pour que nous ne regardions pas en nous, où tout est fait pour nous détourner de nous ;


A l’heure de la psychologie positive où l’intention est de nous amener à regarder ailleurs, là où il n’y a pas d’inconfort ;


A l’heure où de multiples possibles addictions permettent de s’oublier ;


A l’heure où le rythme de vie ne permet plus de s’arrêter, de ralentir, où la vitesse est devenue reine ;


Il s’agit d’aller bien, de tout faire pour se détourner du senti.


La peur de la dépression est présente au moindre signal de mouvement descendant en nous.


Il est pourtant normal de ressentir des hauts et des bas. Il est même nécessaire de se sentir perdu en ce monde qui représente si peu les êtres que nous sommes.


Les inconforts ou souffrances qui nous traversent sont les signes visibles que nous sommes vivants et invités à plonger en soi afin de cheminer vers les Êtres véritables que nous sommes.


L’Être humain est fait ainsi, à la fois limité dans son expérience humaine et illimité dans la proposition qui lui est offerte d’éclairer ses profondeurs afin de devenir l’Être lumineux qui appelle en lui.


Et ce mouvement, cette ouverture à la Vie, ne peut se faire que dans l’accueil et la reconnaissance de ses émotions. Colères, peines, souffrances, désespoirs… sont les symptômes qui permettent de plonger en soi, comme la partie visible de l’iceberg qui demande à ce que la partie invisible soit visitée et reconnue.


Ce mouvement descendant est une possibilité inestimable de venir prendre soin de soi, de reconnecter à ses racines, d’apprendre à s’aimer enfin.

Et c’est ici, dans nos profondeurs, que nos socles se créent, que l’on peut prendre appui sur nos fondations, pour s’élever vers ce qu’il-y-a de plus grand en nous...

et répondre à l’appel de la Vie.


Je vous propose de vous accompagner avec une grande délicatesse à entendre ce qui se vit en vous et de se laisser guider ensemble vers ceux qui appellent à être entendus.

Si c’est vous qui en portez le symptôme aujourd’hui, il est probable qu’il soit là pour aller à la rencontre d’un être que vous avez été enfant, adolescent, ou adulte, ou encore un être de votre généalogie.

C’est parce que ces êtres seront reconnus que l’apaisement viendra, et non parce que vous aurez œuvré, d’une façon ou d’une autre, pour ne pas entendre.

La maïeusthésie, psychologie de la pertinence, est une thérapie au service de la Vie et je suis profondément honorée d’accompagner la Vie en vous et avec vous.

Je vous remercie par avance pour votre confiance et le bonheur que j’ai à contribuer au monde auquel j’aspire, grâce à vous.

Je me réjouis de vivre cette co- création d’un monde dans lequel l’Humain et le vivant comptent avant tout.


christelrouzaud

L'autre n'est pas mon miroir comme il est si courant de l'entendre. L'autre est parfaitement distinct de moi. Son fonctionnement lui est propre et m'est étranger.

Il est inutile de chercher à reconnaître en soi ce qui se vit chez l'autre. Et il peut être dangereux de penser qu'il n'y a qu'à changer en soi ce que l'on voit chez l'autre. Cela peut conduire à supporter l'insupportable.

Dans le cas de violences subies, par exemple, il sera parfaitement inadapté d'aller regarder ce qu'il y a de colère en soi avec l'espoir que la violence s'arrête du fait de cette reconnaissance.

La violence de l'autre lui appartient. Il en est le seul responsable.


Par contre, le comportement de l'autre, sans être le reflet de mon propre comportement, vient me révéler les parts d'ombre en moi,

et me propose d'y mettre de la lumière.


La violence de l'autre par exemple, peut permettre de se rappeler de violences antérieures dont on n'a pu se protéger.

Il s'agit alors pour soi, de reconnaître ce qui a été et de mettre un terme à l'inacceptable.


Le comportement de l'autre devient alors un moyen de prendre soin des êtres en souffrance que l'on a été.


Il permet aussi de mesurer où l'on en est de l'amour de soi. Est ce que je m'aime suffisamment pour m'offrir le respect?


L'approche de la maïeusthesie propose de bien différencier l'être de ses actes. Il est ainsi possible, dans un 2eme temps, de prendre soin de ceux qui ont été violents en tentant de les comprendre, ou tout au moins de les entendre.


Le comportement de l'autre et ce qu'il aura déclenché comme symptômes sera alors considéré comme spécialement là pour aller à la rencontre des êtres qui étaient restés dans une souffrance qui n'avaient pu être entendus jusque- là.


C'est ainsi qu'il sera possible de remercier l'autre, tout en condamnant son comportement et en s'en protégeant.


Pour autant, le pardon et la gratitude pour l'autre ne sont jamais obligatoires. L'important est d'arriver à ne plus avoir de rancœur et à se pardonner à soi le fait de n'avoir su ( ou pu) se protéger.


C'est le chemin proposé lors des accompagnements thérapeutiques en Maïeusthésie; un chemin d'apaisement et d'ouverture à la Vie.



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